Ukraine | Donner ? Oui, mais donner utile !On vous donne des pistes

Publié le 01/04/2022

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Donner ? Oui, mais donner utile !
On vous donne des pistes

Force est de constater que la mobilisation européenne témoigne d'un formidable élan de solidarité avec L'ukraine et d'une forte capacité d'engagement et de soutien par les habitants de l'UE, qu'ils soient particuliers, collectivités, associations ou acteurs privés.
L'une des manifestations les plus prégnantes de cette mobilisation est l'afflux de dons en Ukraine et dans les zones frontalières à travers de nombreuses collectes, organisées un peu partout.
Si le don est indispensable pour soutenir les populations réfugiées et celles qui les accueille, il faut cependant se poser les bonnes questions.


Quelles questions se poser avant de donner ?

Quels sont les besoins des populations ?

Dans l’idéal, il faut au préalable s’assurer : 

  • que le matériel collecté corresponde impérativement à un besoin / une demande des populations locales.

>> Pourquoi ?
Parce que sur place, il n’est pas rare que les réfugiés se retrouvent noyés sous un flot de vêtements (de surcroît souvent non adaptés aux besoins locaux) alors que les besoins réels se trouvent probablement ailleurs (matériel de soin, sacs de couchage, batteries…)
>>> Conséquences possibles : Une grosse mobilisation et des coûts souvents importants (transport, stockage…) pour des biens qui finalement ne serviront pas et encombreront les destinataires – voir même dans les pires cas, provoqueront des problèmes sanitaires (inutilité et/ou détérioration dues aux conditions de stockage > biens inutilisables qui deviennent des déchets > question du traitement/déchets)
>> Comment faire ? 
Pour identifier les besoins réels, la solution la plus simple est de vous renseigner auprès des acteurs qui interviennent directement sur place : associations/ONG, voire institutions locales

  • d’envoyer du matériel qui n’est pas trouvable (facilement) dans la zone géographique concernée

>> Pourquoi ? Dans le cas présent, la question à se poser est plutôt : Quelle est la logique d’envoyer du matériel déjà disponible sur place?
En effet, procurer des fournitures en quantité insuffisantes ou difficiles à trouver dans la zone géographique concernée peut au contraire :
– soutenir les économies locales (qui en auront besoin pour l’accueil des réfugiés et/ou la reconstruction)
– accroître l’efficacité de l’action humanitaire

Est ce que je sais à qui adresser mes dons?

Cette question se pose surtout si vous prenez une initiative en tant qu'individu ou association n'ayant pas déjà un réseau sur place.
>>> pourquoi ? Collecter du matériel si vous ne savez pas à qui le faire parvenir au préalable est une mauvaise idée pour plusieurs raisons :

  •  si je ne sais pas à qui acheminer le matériel, cela pose la question de  l'identification des besoins sur place – ai-je bien respecté cette étape?
  •  si j'envoie le matériel sans destinataire précis je prends le risque qu'il ne soit finalement utilisé par personne / d'encombrer les populations

J'ai organisé une collecte, comment acheminer le matériel collecté?

Une question essentielle. Il va sans dire qu'il est déconseillé aux particuliers de se procurer un véhicule adéquat et de se rendre eux-même sur place pour acheminer le matériel.
>>> Autres questions à se poser : le coût, le bilan carbone de l'acheminement…
>>> Quelles solutions ? Le plus adéquat, tant pour la sécurité que pour la réduction des coûts et l'impact environnemental est :

  •  d'intégrer ma collecte à un convoi déjà prévu, par exemple en remettant cette dernière à des ONG ayant déjà organisé le transport. Attention, cela suppose que le matériel collecté soit en adéquation avec la collecte propre de la structure en question.
  •  de passer par une structure spécialisée dans ce type de transport.
    Par exemple, en Auvergne-Rhône-Alpes, vous pouvez solliciter Bioport > en savoir plus

Bioport a également réalisé une fiche  de conseils et de lignes de conduite sur les envois de dons en natures. 

*A noter que ce projet est co-financé :

Pour Atlas Logistique : par ECHO via le mécanisme EHRC (European Humanitarian Response Capacity)
Pour Bioport : par des financements émanant de la région AURA et de la fondation Bullukian sur un fonds d'urgence en réponse à la crise.

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 Des pistes pour me mobiliser

Retrouvez des pistes sur notre page dédiée :

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Retrouvez notre page dédiée

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Retrouvez notre page dédiée aux organisations, acteurs économiques et collectifs citoyens

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Ses activités s’articulent autour de ses 5 missions principales : Observatoire, information, accompagnement, mise en réseau et éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale.

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